Chers membres,
C’est un peu à contrecœur que je vous annonce que je ne briguerai pas un autre mandat d’administrateur lors de la prochaine Assemblée générale le 19 avril. La mise sur pied de la CLE en bâtiments agricoles durables et les démarches de financement s’y rattachant prennent actuellement tout le temps disponible que je consacrais auparavant à défendre nos intérêts et à soutenir l’avancement des activités de l’AIAQ. Après avoir mis mes énergies à votre service de façon presque hebdomadaire au cours des 5 dernières années, c’était inconcevable pour moi de continuer sans pouvoir y accorder les mêmes efforts. Néanmoins, le projet de chaire se veut une continuité de la mission de l’AIAQ et des dossiers qu’elle défendait : promouvoir le génie agroalimentaire et assurer une formation adéquate des futurs ingénieurs agroalimentaires dans les universités. Ainsi, je demeurerai impliqué et dédié à notre cause mais seulement d’une autre façon. Je dois également avouer que je n’exclus pas un retour à l’AIAQ d’ici quelques années lorsque les choses se seront mises en place pour moi sur le plan professionnel.
En plus de moi, Henriot M. Sabourin, vice-président génie alimentaire, devrait lui aussi laisser sa place au sein du comité exécutif. Cela laissera la chance à au moins deux autres membres de reprendre le flambeau et d’amener un nouveau dynamisme et de nouvelles idées au sein de notre organisation. Lors du 5 à 7 en génie agroalimentaire, la majorité des conférenciers ont fait référence à l’importance de l’implication dans des activités bénévoles pour élargir non seulement notre réseau de contacts, mais également notre banque de compétences autres que techniques. Certes, un poste à l’AIAQ vous demandera quelques heures par mois de votre temps, tout dépendamment de votre motivation, mais il ne fait aucun doute que de travailler pour le bien commun et à l’avancement de notre profession représente une aventure gratifiante et enrichissante sur tous les plans. Si vous aimeriez défendre le champ de pratique de l’ingénieur agroalimentaire en collaboration avec l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ), participer à l’organisation de symposiums scientifiques et de journées de formation continue pour les membres, représenter l’AIAQ auprès d’organisations diverses, promouvoir notre profession par l’entremise de diverses plateformes dont les réseaux sociaux, je vous encourage fortement à présenter votre candidature lors de l’AGA.
Je tiens à vous dire que l’avenir est prometteur pour l’AIAQ. Depuis 2012, le nombre de membres a pratiquement doublé, passant de 60 à environ 120. La mise à jour de nos statuts permet désormais à d’autres professionnels de joindre l’association et d’accroître notre force. La refonte de nos infrastructures communicationnelles (site internet et réseaux sociaux) nous permet maintenant de gérer plus efficacement la transmission de l’information. Tous les outils informatiques intégrés à notre page web nous donnent aussi plus de latitude dans la diffusion de contenu. Lors des 5 dernières années, nous avons tissé des liens solides avec des partenaires d’envergure comme l’OIQ et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Ceux-ci collaborent régulièrement avec nous sur les dossiers du champ de pratique et de la formation. Des partenariats plus récents avec le Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ) et Initia nous permettent également d’envisager une expansion de l’AIAQ et une meilleure reconnaissance au sein du secteur alimentaire. L’accès à nos membres à leurs services est maintenant rendu possible. L’organisation de colloques, de symposiums et de cours de formation continue pour répondre aux besoins des membres représente aujourd’hui l’élément central des activités de l’AIAQ. Toutes les événements mis sur pied par l’AIAQ l’ont fait connaître auprès de diverses clientèles et ont généré des bénéfices économiques sans précédent. La santé financièrement de l’AIAQ est telle qu’elle peut maintenant envisager de payer des honoraires à des formateurs, d’engager des ressources étudiantes pour gérer nos réseaux sociaux et de produire du matériel promotionnel original pour l’association et la profession. L’AIAQ est donc en bonne santé et elle a maintenant les moyens de ses ambitions, suffit simplement que des membres décident de s’impliquer activement et de poursuivre le travail amorcé. Merci d’avance à ceux qui feront un pas en avant et oseront répondre à l’appel.
En terminant, merci à tous les membres de m’avoir permis de vous représenter. Ce fut un privilège et un honneur.
Bonne chance au prochain comité exécutif.
Sébastien Fournel, président