L’AIAQ commence à récolter le fruit de ses efforts…
En plus des liens qu’elle a tissés avec l’OIQ, l’AIAQ a établi plusieurs contacts avec divers intervenants pour les sensibiliser à la problématique du champ de pratique de l’ingénieur agroalimentaire : Fédération des municipalités du Québec (FQM), Bureau de normalisation du Québec (BNQ), Association des entrepreneurs en drainage souterrain du Québec (AEDAQ), le ministère de l’Agriculture, des Pêches et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP), le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT), l’Ordre des agronomes du Québec et certaines institutions financières. Jusqu’à présent les actions de l’AIAQ ont surtout porté sur le drainage agricole souterrain et l’aménagement des cours d’eau en milieu agricole.
En collaboration avec la FQM, une communication invitant tous les maires des municipalités du Québec à la prudence quant à la nécessité de recourir aux services d’un ingénieur lorsque vient le temps d’effectuer des travaux dans les cours d’eau a été envoyée en juin. Des rencontres entre le BNQ, qui octroie une norme d’installation de drains, l’AEDAQ, l’OIQ et l’AIAQ ont aussi eu lieu entre juin et octobre afin de cibler des pistes de solution à la disparition de l’ingénieur dans ce champ d’intervention. Des échanges sommaires ont également été échangés avec le MAPAQ et le MDDEFP afin de revoir leurs programmes, notamment sur l’appellation de « professionnel autorisé ». Des échanges plus formels devraient survenir au cours des prochains mois. L’AIAQ a aussi rencontré le MAMROT pour discuter du rapport sur la gestion des cours d’eau municipaux. Le MAMROT nous a souligné son ouverture pour travailler avec l’AIAQ et l’OIQ à l’élaboration d’un outil servant à définir les différentes opérations dans un cours et à établir lesquelles sont du ressort de l’ingénieur. À ce sujet, quelques membres de l’AIAQ seront impliqués sur le comité de ce projet. Finalement, une rencontre est prévue à l’horaire prochainement avec l’OAQ afin de discuter de la séparation entre le champ de pratique de l’agronome et de l’ingénieur lorsqu’il est question de gestion de l’eau sur les terres agricoles. Évidemment, l’OIQ sera impliqué dans ce processus.
Comme vous le voyez, le dossier avance à petits pas. Bientôt, l’AIAQ devra aussi s’attaquer à d’autres secteurs comme celui des constructions agricoles. L’objectif final est de prendre la place qui nous revient, mais cela prendra du temps. Parallèlement, le dossier de la formation doit aussi cheminer pour, un jour, être en mesure de répondre à la demande. Chaque chose en son temps.
Pour information ou commentaires, veuillez communiquez avec Pierre Vallée, président, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., ou Sébastien Fournel, vice-président génie agricole, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..