L'année de l'AIAQ qui s'achève a été bien remplie. Plusieurs dossiers ont été traités et le rôle que l'AIAQ est appelée à jouer prends de plus en plus d'importance. Le vide est créer par le manque de ressources en génie agroalimentaire fait que l'AIAQ est devenue une ressource refuge pour le traitement de dossiers reliés au génie agroalimentaire.
Beaucoup d'efforts ont été réalisé dans le dossier de la création d'un département de génie agroalimentaire à l'Université Laval. Il est urgent d'obtenir les argents nécessaires pour engager quatre nouveaux professeurs dans le domaine des constructions rurales, de la salubrité des aliments, de l'agro-énergie et, de la manutention et de l'emballage des produits. Une somme de 500 000 $ récurrente est nécessaire pour atteindre les objectifs.
À cet effet, une rencontre a été tenue le 14 novembre dernier avec le doyen de la Faculté M. Jean-Paul Laforest. Nous étions 17 personnes. Le constat fut que le doyen n'a pas les ressources financières pour engager de nouveaux professeurs. Je voudrais remercier tous ceux qui nous ont appuyés par leur présence et leurs lettres de soutien lors de la rencontre du 14 novembre 2009 avec le doyen.
Le 19 février dernier, en compagnie de Philippe Savoie et de Jean-Paul Laforest, j'ai rencontré des représentants du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) pour leur exposer la problématique. Ces derniers ont indiqué que le MAPAQ ne pouvait contribuer seul à changer la situation, mais que des démarches se poursuivront auprès du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec (MELS).
Suite la réunion, il m'apparait toujours nécessaire que l'AIAQ poursuive des démarches auprès de l'Université Laval en vue de la création d'un département de génie agroalimentaire. J'ai demandé à ce qu'il y ait un suivi des recommandations de l'AIAQ.
Entre temps un comité de travail de l'AIAQ travaille sur la mise sur pied de chaires de recherche dans notre secteur. Les principaux artisans sont Stéphane Godbout, Damien De Halleux et Robert Lagacé.
Cette problématique existe depuis le début des années 2000. Les présidents avant moi ont travaillé fort dans ce dossier. Je continue leur action pour obtenir les résultats escomptés. Au milieu des années 60, des gens ont eu l'audace de créer un département de génie à la Faculté d'agriculture de l'Université Laval et nous avons le devoir de le recréer et de le faire croître. Les besoins du marché sont imminents. Nous avons démontré lors de la rencontre avec le doyen le 14 novembre 2008 qu'un minimum de 30 finissants par année était nécessaire pour combler les besoins.
En 2009, je poursuivrai le dossier de la formation en génie à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation à l'Université Laval. Des demandes d'appuis à l'UPA ont été faites et une pétition est en circulation afin de rencontrer le recteur de l'Université Laval. Nous allons faire cheminer le dossier jusqu'au MELS.
D'autres dossiers ont retenu notre attention, tel que celui de l'utilisation du béton en agriculture, les enclos d'hivernage et les champs de pratique de l'ingénieur.
Les normes sur l'usage des bétons en agriculture ont été révisées par l'Association canadienne de Normalisation (CSA). L'AIAQ a pris position et recommandé à ses membres de suivre les normes CSA en vigueur lors de la conception d'ouvrages en béton.
Nous avons aussi recommandé que la Fédération des producteurs de bovins du Québec (FPBQ) utilise les services d'un de nos membres, soit Pierre Bouvet, afin d'entreprendre l'étude sur les enclos d'hivernage. Une demande de subvention a été réalisée par la FPBQ auprès du CDAQ.
Nous avons aussi délégué un des membres de notre exécutif, soit Lorie Hamelin lors de la journée de planification de la recherche de la Fédération des producteurs de porcs du Québec (FPPQ).
Lors du 27 janvier 2009, avait lieu au Club de golf de Saint-Hyacinthe le Colloque sur les défis pour l'ingénieur en agroalimentaire. L'événement a permis d'attirer plus de 40 personnes.
Un autre dossier dont l'AIAQ devra s'occuper, est le champ de pratique de l'ingénieur dans les travaux hydraulique en agriculture tels l'aménagement des cours d'eau, le drainage souterrain, le drainage de surface et l'irrigation. Il faudra défendre nos acquis, l'OAQ veut aussi s'accaparer ces actes professionnels.
Nous avons aussi accordé une bourse aux étudiants pour le projet ULtrac.
Trois bulletin de liaison ont été produits et nous avons rafraîchit notre site web.
En plus des neuf rencontres de l'exécutif tenues. J'ai plusieurs entretiens téléphoniques concernant des demandes d'analyses.
Tout ce travail à l'AIAQ ne se fait pas seul. J'aimerais remercier les membres de l'exécutif pour leur implication ainsi que les ingénieurs qui nous ont appuyés dans nos démarches. Je compte maintenant sur les ingénieurs pour devenir membre de l'AIAQ afin que la force du nombre nous aide à influencer les décideurs.
Luc Audet, ing.