« Cultiver le génie pour nourrir le monde de demain »
Lorsque l'on décide d'entreprendre des études universitaires dans un domaine en particulier, les idées sont claires et les objectifs sont précis. Le sac à dos est vide, certes, mais l'esprit semble assurément préparé et motivé à aborder un chemin laborieux. Les sessions s'accumulent, le sac à dos se remplit, mais les idées, elles, se confondent. Tout au long du parcours, de nouveaux talents ou de nouveaux intérêts se développent et, tout à coup, c'est le brouillard total. Les objectifs de départ sont confus, mais il reste encore du temps pour dissiper tous les doutes. Voilà, un jour, c'est la fin. Le sac à dos déborde de connaissances, sans qu'on sache quoi faire avec cette charge de 120 crédits sur les épaules?
Le 21 janvier dernier, afin de conforter leur choix ou d'y voir plus clair, les étudiants en génie agroalimentaire de l'Université Laval ont eu l'occasion de faire connaissance avec plusieurs organismes et associations professionnels ainsi que divers ingénieurs des domaines de l'agriculture et de l'alimentation dans le cadre d'une journée conférence axée sur la carrière. Sous la thématique « Cultiver le génie pour nourrir le monde de demain », l'activité a offert à ces universitaires l'opportunité d'assister à des présentations toutes plus intéressantes les unes que les autres. Les conférenciers invités ont suscité un vif intérêt auprès des futurs professionnels et ont répondu généreusement aux diverses interrogations de leur auditoire.
Dans un premier temps, les différentes associations québécoises et canadiennes présentes au rendez-vous ont exposé leur mandat aux étudiants. Ces organisations scientifiques ont proposé aux futurs ingénieurs des conférences enrichissantes et de multiples outils et ouvrages de référence auxquels ils peuvent avoir accès afin de raffiner leurs intérêts et de poursuivre une formation continue tout au long de leur carrière. Les orateurs ont pour la plupart confirmé que plusieurs acteurs gravitant dans le domaine de l'agroalimentaire travaillent fort pour permettre aux ingénieurs de demain d'avoir une formation solide et pertinente.
La deuxième phase de la journée fut tout aussi profitable pour les étudiants. Les conférenciers ont étalé leur champ d'expertise, tout en présentant la compagnie pour laquelle ils œuvrent. Ceux-ci ont aussi confirmé aux étudiants que la demande dans les différents secteurs de l'agroalimentaire est bel et bien réelle et que ceux-ci ont une formation unique qui vaut la peine d'être exploitée à sa juste valeur pour relever les défis de demain.
La journée fût une réussite sur toute la ligne et les étudiants ont manifesté le désir de répéter l'expérience. Le RÉGAAUL, soit le Regroupement des Étudiants en Génie Agroalimentaire de l'Université Laval, est fier d'avoir participé à une activité aussi constructive. L'association étudiante comporte plus de 60 membres et, au nom de chacun d'eux, je tiens à remercier les commanditaires, soient la Société Canadienne de Génie Agroalimentaire et de Bioingénierie (CSBE/SCGAB) ainsi que l'Association des Ingénieurs en Agroalimentaire du Québec (AIAQ). Leur contribution a permis la concrétisation et le succès de l'activité. Je voudrais également souligner l'excellent travail d'organisation de Sébastien Fournel, étudiant en génie agroenvironnemental, et de Robert Lagacé, professeur au département de sols et de génie agroalimentaire de l'Université Laval. Ils ont mis un temps fou, de l'énergie et du c œur dans la réalisation d'un tel projet et nous leur en sommes tous très reconnaissants. Finalement, un merci tout particulier aux conférenciers présents qui nous ont apporté l'enthousiasme et l'énergie nécessaire pour persévérer. Ils ont su travailler, cultiver leur génie afin de nous transmettre leur passion de l'agroalimentaire.
Audrey Ouellet
Étudiante en génie agroenvironnemental, Université Laval Présidente du Regroupement des Étudiants en Agroalimentaire de l'Université Laval (RÉGAAUL)