Lors de la première rencontre des membres de l’Exécutif suivant l’Assemblée générale annuelle (AGA), il a été convenu que chacun des six administrateurs élus occuperaient les postes suivants :
- Président : Sébastien Fournel, ing. jr, Ph. D.
- Vice-président génie agroenvironnemental : Pierre Vallée, ing.
- Vice-président génie alimentaire : Henriot M. Sabourin, ing. alim.
- Secrétaire : Patrick Brassard, ing. jr, M. Sc.
- Trésorier : Joahnn Palacios, ing. jr, M. Sc.
- Administrateur : Stéphane Godbout, ing. et agr., Ph. D.
Comme vous pouvez le constater, Pierre Vallée a décidé de se retirer comme président afin de pouvoir préparer son successeur avant son départ de l’Exécutif, lui qui ne compterait pas briguer un autre mandat d’administrateur en 2016. Dans ce contexte, je me suis alors proposé afin d’assurer la continuité du travail qu’il a entrepris au cours des trois dernières années.
Sous sa gouverne, l’AIAQ a repris un second souffle et jouit désormais d’une belle vitalité. Dans la mise en marche du plan d’action, les activités de protection du champ de pratique, les événements de formation, la promotion de la profession et les communications avec les membres se sont accentués. Il est également important de souligner que le nombre de membres a doublé depuis son entrée à la présidence. J’aimerais ainsi profiter de la tribune qui m’est offerte pour le remercier pour son travail exemplaire, son leadership et son dévouement qui ont permis à l’AIAQ d’engendrer de nombreux bénéfices.
Étant donné le bilan positif de Pierre, je ne tenterai donc pas de réinventer la roue, mais bien plus de poursuivre en 2015-2016 le plan qu’il a déjà mis en place. D’ailleurs, en le relisant (http://aiaq.qc.ca/aiaq/association/plan-action), il est possible de se rendre compte que :
- Il est toujours d’actualité ;
- Les dossiers prioritaires ciblés à l’époque étaient les bons.
Nous devons donc continuer d’aller de l’avant en ce qui a trait à la protection de notre champ de pratique, à l’amélioration de l’offre de formation continue et universitaire en génie agroalimentaire et la promotion de notre profession.
Compte tenu que l’avancement de nos dossiers dépend des ressources que nous avons, i.e. les six membres de l’Exécutif, nous devons nous concentrer sur un petit nombre d’actions bien ciblées qui rapporteront un maximum de dividendes. Par exemple, il a été autrefois suggéré que plusieurs de nos membres se rendent dans les cégeps et collèges d’agriculture pour effectuer la promotion de notre profession. Malheureusement, rare sont ceux qui ont vraiment réalisé ce type de visite. À mon avis et à ma connaissance, cela reste davantage du ressort des universités qui déploient déjà des ressources lors des journées Carrières et Portes ouvertes. Il s’agirait donc de peut-être fournir à la personne en charge des universités Laval et McGill de la documentation supplémentaire sur le génie agroalimentaire et l’AIAQ. Par ailleurs, j’ai noté, notamment lors du dernier AGA et de certaines conversations avec des membres, certains points importants à considérer :
- Faible représentation de l’Université McGill au sein de l’AIAQ ;
- Site web entièrement francophone ;
- Nombre de membres varie en fonction de la tenue ou non d’événements ;
- Restrictions dans les critères d’admissibilité pour devenir membre ou membre-étudiant ;
- Peu d’activités pour le secteur du génie alimentaire alors qu’il y a une envie de connaître les dernières innovations du secteur ;
- Ouverture du département de Laval à entreprendre des discussions sur la formation universitaire (problématique reliée au domaine des structures).
Toutes ces réflexions m’amènent conséquemment à définir les constats suivants :
- Pour espérer engager à moyen terme une ressource à temps partiel, cela prend des revenus récurrents. Dans notre cas, il s’agit des abonnements de membre et des profits lors d’événements. Il faudrait donc augmenter les montants générés par ces deux voies ;
- Nous semblons gagner des membres lors des activités que nous organisons, mais les perdons une fois l’échéance du renouvellement arrivée. Pour garder nos membres, il faut donc leur offrir quelque chose qu’ils ne retrouvent pas ailleurs et qui est indispensable pour leur pratique. Cela passe donc par du contenu technique par l’entremise de formations ou de guides, autant en génie agroenvironnemental qu’alimentaire ;
- La faible représentation de l’Université McGill peut s’expliquer en partie par un continu strictement réservé aux francophones. Je crois qu’il faut saisir l’occasion de rendre accessible l’AIAQ aux anglophones en traduisant une partie de notre site web, de nos communications et de nos documents promotionnels. Dès lors, nous pourrions tenter un rapprochement plus légitime avec le campus Macdonald alors que nous tenterions des efforts d’inclusion. Par la même occasion, cela pourrait nous donner non seulement des membres supplémentaires, mais peut-être des gens prêts à investir du temps pour faciliter l’accès à du contenu bilingue. Un rapprochement avec McGill nous permettrait aussi de connaître davantage leurs préoccupations. Par la suite, l’AIAQ pourrait servir à rapprocher les universités Laval et McGill, notamment dans le cadre d’activités de formation ;
- Traditionnellement, l’AIAQ est moins impliquée en génie alimentaire, non pas par manque de volonté, mais davantage par sous-représentation au sein de l’Exécutif. Je crois qu’on pourrait aller chercher une plus grande part des ingénieurs alimentaires en leur offrant le même genre de mini-symposiums que pour le génie agroenvironnemental. Des efforts plus accrus devraient être mis en ce sens par tous les membres de l’Exécutif pour appuyer le vice-président génie alimentaire.
- Les critères pour devenir membre de l’AIAQ sont très restreignant. Un assouplissement de nos statuts pourrait nous permettre de toucher un plus grand nombre de professionnels.
En plus de la poursuite des activités quant à la protection de notre champ de pratique (structures, OAQ, drainage, etc.), voici les actions prioritaires pour l’année à venir :
- Entamer la traduction de l’onglet AIAQ de notre site web et de la section Devenir membre et veiller à son intégration avec le concepteur ;
- Effectuer la mise à jour (moderniser les appellations) et la révision de nos statuts pour favoriser l’inclusion du plus grand nombre d’acteurs en génie agroalimentaire ;
- Définir une stratégie de promotion et de recrutement (publicité dans le Plan, feuillet bilingue, etc.), autre que par la tenue d’activités techniques;
- Organiser une rencontre à l’Université McGill (campus Macdonald) pour présenter l’AIAQ aux professeurs et aux étudiants, en plus de discuter avec les hautes instances de leurs préoccupations ;
- Concrétiser la formation sur le drainage de surface et souterrain ;
- Mettre sur pied d’autres activités de formation continue en génie agroalimentaire ;
- Trouver le bon partenaire et le thème pour un congrès d’envergure en 2016, similaire à 2012.
Dans l’optique d’accélérer la progression de ces dossiers, et comme le plan d’action le prévoit, l’AIAQ a besoin de ses membres. N’hésitez donc pas à nous contacter si vous désirez contribuer à l’organisation d’une formation ou à nous accompagner dans l’une de nos démarches visant à nous assurer de conserver notre champ de pratique intact. Je sais que votre temps est précieux, mais seulement une heure dans l’année, voire une simple idée envoyée par courriel, peut nous faire évoluer rapidement. Merci d’avance à ceux qui répondront à l’appel.
Sur ce, je vous souhaite à tous un bel été !
Sébastien Fournel, ing. jr, Ph. D., Président AIAQ
490, rue de la Couronne
Québec (QC) G1K 9A9